Apparence : Mademoiselle Fujioka est toute menue, elle mesure environ 1 mètre 60, ne pèse que très peu et possède une silhouette assez fuselée. Ses cheveux n’ont jamais subi la moindre teinture ou travail de ce genre, ils sont doux, soyeux, et leur teinte oscille toujours entre le noir et le brun très foncé. À la lueur du soleil, il est possible de distinguer quelques reflets roux qui n’enlèvent en rien la beauté naturelle de cette chevelure. Plus jeune, Saori les portait toujours très long, presque jusqu’au bas du dos, mais elle les as fait coupé lorsqu’elle avait huit ans et l’envie de les garder aussi courts, puisque c’est aussi pratique que joli sur elle, est demeurée intacte. Son visage est plutôt de forme arrondie, très agréable à regarder. Sa peau est régulière, pas le moins du monde plaqué d’impuretés quelconques. Saori mange bien et elle prends soin de son corps, ce qui fait qu’elle dégage quelque chose de très agréable. Son sourire, ravageur par sa sincérité et sa joie, forme deux petites fossettes adorables et réaffirme la rondeur de ses joues. Ses lèvres roses cachent une ligne de dents pâles et pratiquement parfaites. Ses oreilles sont d’ailleurs percées, mais elle ne porte presque jamais de boucles puisqu’à long terme ça lui fait mal. C’est pareil pour tous les genres de bijoux, en fait. Saori ne porte qu’une chaine en argent pur autour du cou ou bien un bracelet à breloques que son amie Aiko lui a offert pour l’un de ses anniversaires. Ce qui frappe le plus chez cette demoiselle, en toute franchise, c’est son regard profond et doux à la fois, un regard contre lequel on reste accroché un long moment. Ses yeux sont couleur chocolat, presque noisette à la lueur du soleil. Au niveau des vêtements, certains diraient que tout lui va bien et ils n’auraient pas tort. Cependant, miss Fujioka préfère ce qui est confortable et abordable, alors c’est souvent jeans, pantalon trois-quarts, t-shirt ou hauts à bretelles minces. Elle possède également un pull trop grand qu’elle chérit presqu’autant qu’un doudou et ne le laisse jamais traîner nulle part. Niveau chaussures, elle peut autant mettre des talons hauts que des baskets usées, elle s’en fiche complètement. Les couleurs sont souvent dans les pastels ou les tons sableux et campagnards. Le ‘flashy’ ne lui sied pas vraiment. Il lui est arrivé également de porter des robes, et elle est réellement magnifique dedans, mais elle n’en a plus eut l’occasion depuis qu’elle est entrée à Chess Gakuen, ce qui est logique, me direz-vous. Mentalité : Saori est une personne très intelligente, d’ailleurs elle poursuit de grands rêves depuis qu’elle est toute petite et désire ardemment les réaliser. Elle étudie toujours très fort, et surtout elle ne baisse jamais les bras. C’est sa détermination qui a fait en sorte qu’elle soit ce qu’elle est aujourd’hui. Saori est toujours prête à foncer tout droit vers les obstacles et avance sans aucune peur d’échouer. C’est probablement ce qui fait d’elle une personne aussi différente. Malgré tout, cette détermination lui a valu pas mal de problèmes et c’est pourquoi ceci peux être autant une qualité qu’un défaut si on prend en compte que c’est aussi une certaine témérité qui lui vaux une réputation de ‘fille qui ne réfléchit pas assez’ dans les situations dangereuses. La jeune femme peut aussi se vanter d’être assez optimiste en tout temps. Elle est la première à réveiller le côté fonceur des autres pour les emmener à voir les choses différemment, avec plus de tact et d’espoir. Parlant d’emmener les gens à réagir d’une autre manière, il y a aussi son fort caractère qui la rend différente des autres filles et parfois spéciale aux yeux des garçons. N’importe qui, qui viendrait faire le malin ou s’imposer comme un ‘dieu’, n’importe qu’elle personne qui ferait du mal à ses amis ou à sa famille, se verrait confronté à la colère de la jeune fille. C’est d’ailleurs ainsi que Saori a rencontré Minami et Renji. Il se trouve que ces deux là étaient beaucoup trop populaires et tête en l’air, même à l’école primaire, pour qu’elle puisse l’accepter. D’un autre côté, en les confrontant elle a finit par devenir amie avec eux, et jusqu’à il y a un an, ils étaient tous les trois inséparables.
Ne croyez cependant pas que Saori ne peux pas être également ce qu’elle est aux premiers abords, c’est-à-dire une fille avec des sentiments forts et purs. Il lui arrive de pleurer, d’en avoir trop à supporter sur ses épaules et d’avoir envie d’abandonner, mais jamais elle ne laisse complètement tomber ce qu’elle a laissé derrière. Quelque chose en elle regrette toujours d’avoir été égoïste ou d’avoir commis une faute. C’est pourquoi elle fait toujours de son mieux pour éviter de refaire les mêmes erreurs et c’est aussi le but d’une vie, de toute façon. Saori pense qu’on doit toujours être nous-mêmes, dans toutes les circonstances. Les gens qui se mentent ou se prennent pour ce qu’ils ne sont pas l’horripilent fortement. C’est une personne très gentille, au fond, qui voudrait que tout le monde soit bien et heureux. Elle serait prête à donner n’importe quoi, pour que ses amis ne soient plus en danger, qu’ils soient sains et saufs ou tout simplement qu’ils puissent sourire sans retenue. C’est une personne généreuse et douce, très agréable de compagnie… Elle peut parfois être trop naïve et drôle, également, mais elle sait toujours comment faire pour comprendre ceux qui l’entourent et demande toujours pardon lorsqu’elle a commis une erreur. Peu timide, en réalité, avec autre chose que les problèmes de cœur, elle peut dire ce qu’elle veut et se retrouve à être franche et honnête avec ceux qui doivent recevoir les mots pour reprendre le bon chemin. Le respect est également très important pour elle. Il vaut mieux ne pas faire des choses illégales en trop grandes quantités, car Saori saurait se fâcher très rapidement et c’est parfois très difficile à encaisser pour quiconque se retrouve face-à-face avec elle. Traits particuliers : Ce qu’il y a de particulier chez la jeune demoiselle, c’est probablement la façon qu’elle a de regarder les gens et de voir les choses. Pour quiconque la connaît un peu, la voir parfois affiche une expression de haine retenue est très rare, mais quand ça arrive, ça signifie beaucoup. Il se trouve que Saori ne pardonne pas très facilement, mais sait suivre ce que son cœur lui dicte. Elle peut changer d’humeur très vite, mais n’ira jamais dans les extrêmes. Quand la jeune fille aime quelqu’un, du plus profond de son cœur, c’est pour la vie. Que cette personne la brise ou pas, elle fera toujours partie de son cœur. Cela peut poser problèmes, c’est vrai, lorsque l’on sait que le passé est une cage dans laquelle beaucoup s’enferment au lieu d’avancer. Malgré tout, Saori avance. Elle n’oublie pas, quoi qu’il arrive.
Goûts Musicaux : La musique… Il semble presqu’impossible pour beaucoup d’humains de vivre sans musique. C’est vrai, elle exprime tout ce que l’on n’ose pas dire au fond de nous. Les paroles, chantées par qui que ce soit, peuvent atteindre un endroit où les mots simples ne peuvent aller. Chaque son trace une ligne d’histoire, un chemin à parcourir… Le début pour certains, la fin pour d’autres. Aux yeux de Saori, la musique est un échappatoire et un moyen de mieux se comprendre soi-même et d’accepter les sentiments des autres. Elle écoute que très peu de musique, en fait, mais c’est toujours sous forme de balade, de classiques ou de chansons populaires. Elle apprécie bien un peu de tout, du moment qu’une part de cette chanson rejoins son cœur. Plus jeune, elle avait commencé le piano, mais elle a arrêté parce que ça prenait trop de temps et d’argent. Saori chantonne souvent lorsqu’elle est seule, ça lui permet de souffler un peu, d’expédier le trop plein d’émotions en elle. Goûts Alimentaires : Saori adore manger. Comme tout le monde, me direz-vous, mais chez elle… C’est un véritable plaisir. Étant donné que sa mère est chef cuisinier dans un restaurant traditionnel, la jeune demoiselle a, dès son plus jeune âge, été initiée à la cuisine japonaise et apprécie les goûts et les subtilités de la nourriture. Bien entendu, la jeune fille a la dent sucrée et tout ce qu’il y a de dessert lui plait, dont le chocolat et les fruits exotiques. Elle apprécie également la soupe miso, les takoyaki et manger du sukiyaki en famille. Bien entendu, sa mère est une spécialiste des sushi, elle est donc très pointilleuse sur ceux qu’elle mange dans d’autres restaurants, cherchant le goût particulier de ceux que fait sa mère. Sinon, elle est également intéressée par la cuisine des autres pays, notamment les goûts épicés de la cuisine mexicaine ou italienne et les pâtisseries françaises. Cependant, il n’y a qu’une seule chose que Saori ne supporte pas, et c’est les pommes de terre. Allez savoir pourquoi! Goûts Vestimentaires : Tout ce qui est confortable et doux lui plait. Elle préfère payer un peu plus cher et avoir de la bonne qualité qui dure longtemps. De toute manière, Saori ne dépense pas beaucoup et jamais pour des choses qui lui semblent inutiles.
Dernière édition par Fujioka Saori le Mar 18 Aoû - 23:17, édité 10 fois
« Nous étions vraiment très différents l'un de l'autre. C'est ce qui était amusant, je crois. Nous étions toujours en train de trainer ensemble, cherchant à s'amuser sans jamais dépendre d'autre chose que de notre imagination et de ce que nous aurions tant désiré faire. Chacun d'entre nous avait quelque chose bien à lui qui pouvait être autant une qualité qu'un défaut. Je pense qu'à ce moment-là, celui où j'ai compris que tu étais différent, beaucoup de choses ont changés en moi. »
{Saori.}
THE DAY WHERE ALL BEGAN . L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons. L'amour est une bataille, l'amour est une guerre, l'amour grandit. [James Baldwin]
Emiko était une étudiante universitaire très sérieuse, toujours en train de faire ses devoirs, de remettre ses travaux à temps, et toujours celle qui écoutait le plus en cours. C’était une jeune femme aux intentions grandissantes et jamais elle ne déviait de ses objectifs. Du moins, tout cela était vrai jusqu’à ce que ce nouvel élève arrive. Il était très beau, de ce genre que les filles adorent… Vous savez, l’inaccessible qui s’assoit toujours seul au fond de la classe et n’adresse la parole aux autres qu’en extrême nécessité ? Il avait les cheveux teints et portait des bottes horribles, mais Emiko était totalement obsédée par lui. Dès la première semaine où il était arrivé, elle n’avait cessé de l’examiner avec attention, cherchant à en deviner le plus possible à son sujet. Malheureusement, il avait fallu que peu de temps aux autres étudiantes pour faire les premiers pas et lui poser des questions. Emi’ se devait de rester à l’écart, trop intimidée par ce jeune homme pour effectuer la moindre manœuvre.
C’était durant la Golden Week qu’elle lui avait parlé pour la première fois. Il trainait dans le parc, apparemment sans but, et elle se dirigeait vers une boutique quelconque où sa mère travaillait à cette époque. C’est là qu’il l’avait attrapé par le bras, sans le moindre mot. Elle se souvenait encore après tout ce temps de combien son cœur avait bondit sous le poids de cette simple main. Elle réalisait enfin qu’elle était tombée amoureuse de lui… Que la curiosité qu’elle possédait en elle à son sujet n’était que façade et mensonges. Il s’appelait Shigeaki. Il ne lui avait rien dit, il s’était simplement contenté de la regarder pendant que le vent tournait et que le tonnerre grondait. Elle se souvenait très bien qu’ensuite elle était entrée dans la boutique et en ressortant, la pluie avait commencé à tomber.
Il n’était plus là.
Ce simple geste lui avait tourné et retourné dans l’esprit jusqu’à lui donner mal au cœur. Elle avait eu l’impression l’espace d’un instant qu’il avait voulu lui dire quelque chose. C’était idiot, mais Emiko, même à l’école, n’avait jamais entendu ce jeune homme prononcer le moindre mot. Elle était assise dans sa chambre, près de la fenêtre, lorsque ces réflexions lui venaient à l’esprit. Elle caressait son poignet, là où sa main avait prit contact avec la peau, et chérissait l’idée que, peut-être, lui aussi avait des sentiments pour elle.
Les mois passèrent, lentement, trop lentement. Il faisait soleil, un après-midi de libre, et Emi’ s’était assise près des grands arbres qui décoraient le parc. Elle portait sur ses genoux le poids de son cahier et étudiait tranquillement, réfléchissant à tout ce qu’elle ne savait pas encore et qu’elle devait absolument assimiler avant la période d’examens. C’est au moment où elle se rendait compte que son stylo était brisé et coulait sur sa chemise blanche qu’il était apparu, comme un fantôme, et s’était assit contre l’arbre, juste à côté d’elle. Le silence gênant de la dernière fois s’était encore installé.
Il n’avait rien dit, il lui avait juste tendu un stylo neuf et elle l’avait pris avec un air étonné. Ensuite, il avait affiché ce petit sourire en coin qui avait quelque chose de particulièrement moqueur et s’était redressé, la laissant seule. C’était ces petits gestes qui la troublait tant, qui lui donnait envie de continuer à y croire. Alors le vendredi de cette semaine-là, elle était venue le voir au détour d’un couloir et, sans réserve, lui avait déclaré son amour. Il était resté de marbre tout le long, et il avait tourné les talons sans décliner ou accepter ces paroles. Cela lui avait brisé le cœur. Elle n’avait qu’une vingtaine d’années et déjà, elle sentait que cet amour, elle ne pouvait passer à côté. En retournant dans son dortoir, les larmes difficiles à retenir, elle avait prit son stylo et l’avait balancé au loin. Il s’était brisé, et quelque chose avec roulé sur le sol.
Il n’avait rien dit, il n’avait jamais eu le courage de se confier à elle au départ, mais en voyant la bague rouler sur le sol de sa chambre, elle avait tout simplement éclaté en sanglots. La suite ne fut pas facile, il fallut beaucoup de temps à Emiko pour atteindre le cœur de Shigeaki et comprendre ses sentiments. C’est au printemps, deux ans plus tard, qu’ils s’étaient mariés et Saori était née.
LIFE IS LIKE A MAZE, A BAD CHOICE; A DEAD END . La grandeur d'un destin se fait de ce qu'on refuse plus que de ce qu'on obtient. [Françoise Chandernagor]
─ UMAIIIIIIIIIII !!! ─ Chtt… Tu vas réveiller tout le monde… ─ Il ne fallait pas tous nous initier à ta cuisine, maman…
Un soupir enchaîna les paroles de la jeune fille, assise à la table de la cuisine. Elle avala une nouvelle bouchée du riz aromatisé et regarda par la fenêtre, plus calme. Le soleil venait tout juste de se lever… C’était le moment de la journée favorite de Saori. Elle aimait la façon dont l’air semblait purifié dès le matin et comment le quartier semblait paisible, parfois animé par un voisin qui partait à vélo pour le travail ou par des enfants vigoureux qui jouaient au ballon dans la rue. Emiko rangea les plats dans l’armoire et tira sur l’élastique qu’elle avait dans les cheveux, souriant. Elle vint s’asseoir près de sa fille, replaçant le service à thé qui trainait et rangeant les enveloppes de facture dans un tiroir non loin.
─ D’ailleurs, Teruki-kun arrive ce soir, alors j’ai pensé qu’on pourrait préparer quelque chose de spécial… ─ …Heh?!
Laissant ses baguettes près du bol, la jeune fille avait les yeux grands ouverts, soudain paniquée à l’idée que le fils de la meilleure amie de sa mère soit présent au souper de ce soir. Ils se connaissaient depuis toujours, en fait, et il n’était pas rare de voir le jeune homme en train de lui pincer la joue quand elle passait près de lui. En réalité, ce gamin était détestable. Soupirant doucement, Saori regarda sa mère.
─ J’ai fini, je peux ?
Emiko acquiesça et la jeune fille se redressa en s’ébouriffant les cheveux d’un air embêté.
─ Je préfère aller chez Aiko ce soir, je pense que c’est mieux comme ça et si tout le monde est là nous manquerons de place à table !
La jeune demoiselle afficha son plus beau sourire et salua sa mère en attrapant sa veste et son sac, prenant le chemin pour l’école tandis qu’Emiko se mettait à rire légèrement, faisant un peu de ménage. Elle n’avait pas vraiment son mot à dire, avec une telle gamine têtue. Saori marchait vers l’école lorsqu’elle manqua de peu de tomber, nez-à-nez avec sa meilleure amie.
─ Ohayo !
Aiko prit la jeune fille par les épaules, souriant de son air rayonnant habituel. Elles marchaient depuis un moment en discutant de tout et de rien quand Aiko s’arrêta et pris les mains de Saori avec un regard de celle qui a une annonce très importante à faire.
─ Je crois que j’ai découvert un amour secret… ─ Heh?
Saori cligna des yeux à plusieurs reprises et se retint à grande peine de lever les yeux au ciel. C’était bien Aiko que de discuter de ce genre de choses inutiles. Relâchant doucement la jeune fille, Saori se remit en marche, tenant toujours son sac près d’elle.
─ En fait, je suis persuadée qu’il y a quelque chose entre ces deux là…
Elle colla ses doigts ensemble pour dire que le courant passait, ce qui fit sourire Saori. Elle arqua un peu la tête, observant le ciel en rigolant.
─ Ah oui ? Et bien j’imagine que s’ils s’aiment vraiment, ils finiront par se déclarer l’un à l’autre. ─ C’est possible en effet… hmhm… Mais parfois les gens ne voient pas très bien leurs propres sentiments, tu sais.
Saori lui jeta un coup d’œil, incertaine, puis sourit doucement par la suite, acquiesçant d’un ‘mh’, poussant les grilles de l’école par la suite. Les couloirs étaient bondés, comme d’habitude, lorsqu’il était question du début des cours. Les deux adolescentes trainaient tranquillement lorsqu’elles virent Renji entouré d’un groupe de filles qui rigolaient. Aiko sourit grandement, posant son regard sur Saori, et découvrit Minami adossé au mur juste à côté.
─ Tu as une idée de comment il fait ?
Le jeune homme se contenta d’hausser les épaules, posant son regard vers le groupe. Saori sourit doucement, puis s’adossa également au mur, fouillant dans son sac en ne se rendant pas vraiment compte qu’un truc venait de rouler sur le sol.
─ Hoi. Fais gaffe…
Minami lui tendit une pièce que Saori prit en fronçant les sourcils.
─ Roh… ça va hein. Merci quand même !
La jeune fille se contenta de lui donner un coup de poing sur l’épaule auquel il répondit par un soupir… Soupir qui redoubla avec l’arrivée de Renji.
─ Mesdemoiselles… toujours aussi resplendissantes !
Aiko pouffa de rire pendant que Saori rangeait ses trucs et se mettait à sourire doucement, observant ses amis d’une extrême différence de caractère.
─ Dis, ça fait juste combien de fois que tu dis ça aujourd’hui ? ─ Au moins quinze !
Soupir commun entre Saori et Minami pendant qu’Aiko apostrophait une demoiselle pour lui demander quelque chose. Lorsque la cloche de début de cours sonna, ils se rendirent tous en classe.
•••
Fujioka Saori 愛 ▐ 7♥
Messages : 9 nationalité : Japonaise. âge : 16 ans. personnalité : Déterminée, forte, douce et franche.
C’était stupide, mais les choses avaient fait en sorte qu’elle tombe amoureuse de lui. Ce soir-là, elle s’était simplement mise à penser que ce qu’avait dit Aiko était réel et cela lui avait fait une drôle de sensation dans l’estomac. Il avait l’air inaccessible et bizarre pour grand nombre de personnes, mais elle avait envie de le rendre heureux et d’être avec lui. Elle se sentait bien avec lui, il avait une manière de la regarder qui était différente et sa façon de lui parler l’avait toujours fasciné, dans un sens. Elle se disait souvent que le monde pouvait bien s’écrouler… Du moment qu’il était à ses côtés, tout cela ne serait rien. Puis, un soir quelconque, la jeune fille avait décidé de sortir prendre l’air… C’était une de ces soirées chaudes où seul le vent frais apaise la lourdeur du temps. Elle avait vu les lumières aux teintes trop voyantes et elle l’avait aussi vu suivre les officiers dans la voiture. Elle s’était sentit affreusement perdue, affligée par cette histoire. Elle savait seulement que ce qui s’était passé ce soir-là n’avait rien d’ordinaire et quelque chose en elle s’était tout simplement détruit.
Alors ensuite, elle n’avait plus pensé à rien. Ni à la douleur qu’avait pût ressentir Aiko, ni à la peur qui avait dû s’emparer d’elle à cause du viol. Elle n’avait pas non plus pris en compte la colère incontrôlable de Renji qui se sentait trahis, dépassé par les supposés gestes de Minami. Elle était restée de glace face aux questions des autres, et avait simplement fuis toute réalité pour s’enfermer dans cette bulle inextricable de souffrance. Chaque regard devenait maintenant une question muette et son cœur s’écrasait de plus en plus contre ses côtes. Emiko s’était chargée de refuser à qui que ce soit de venir voir la jeune fille… Aiko était à l’hôpital, inconsciente, perdue, amnésique. Elle savait que Ren avait complètement renié Minami, mais elle n’arrivait pas à comprendre pourquoi ni comment cela pouvait être possible. Elle n’avait ni appuyé, ni refusé ce geste. Plus rien n’avait de réelle importance…
Elle ne savait juste plus où elle en était. Quelques jours après l’évènement, elle reçu une lettre d’une école très élitiste où elle avait été acceptée. Sans réfléchir, parce qu’elle ne s’intéressait plus à l’idée de vivre une vie où tout devient un doute et tout simplement parce qu’elle se devait d’avancer, elle était allée étudier là-bas durant une année entière. À l’école, elle ne parlait pas beaucoup et n’avait pas vraiment d’amis. Le seul qui avait pût se préoccuper d’elle un peu était tombé amoureux d’elle et après qu’elle lui ait expliqué que son cœur était déjà pris, il n’avait plus eu envie de revenir vers elle, trop détruit par ce qu’elle n’avait pas osé lui dire.
En réalité, elle ne savait simplement pas si ce qu’elle pensait était toujours réel ou pas. Quoi qu’il en soit, les choses lui allaient bien ainsi… Elle était la copine de Minami, elle l’aimait et peu importe qu’il soit près d’elle ou pas, son cœur n’appartiendrait toujours qu’à lui, et personne d’autre. C’est au printemps qu’elle fut la victime d’une tentative d’abus de la part de son professeur principal… Peu de gens crurent à ses paroles puisque c’était un enseignant avec beaucoup d’ancienneté et une très bonne réputation. Saori demanda donc un transfert dans une autre école et seul Chess Gakuen accepta de la compter parmis eux. En arrivant dans ce lycée étrange où le directeur était tout aussi difficile à cerner, elle n’aurait jamais imaginé que Minami soit présent, ni que Ren et Aiko soient de la partie. À ses yeux, les choses qui s’étaient passés n’étaient pas toujours parfaitement réelles, mais en voyant le jeune homme, elle avait seulement réalisé qu’elle s’en voulait profondément, et son cœur s’était déchiré de nouveau.
On dit que les humains croient qu’ils peuvent décider de leur destin, mais en réalité, celui-ci nous mène toujours là où il le décide. C’est peut-être pourquoi, cette journée-là, l’espoir était revenu éclairer l’esprit troublé de Saori.
.·´J O U E U R (E U S E)`·. Avatar : Horikita Maki. Pseudo : S.C. Sexe : F. Âge : 16. Où avez-vous connu le forum ? : Par le dirlo. Fréquence de connexion sur 1O : 9/10 Code du règlement : Validé
D'abord, bienvenue mamzelle... Validée, bien entendu Yamamoto-sensei vous voit comme une personne d'une extrême bonté intérieure, très liée à ses sentiments et à l'apport d'aide aux gens que vous aimez. Vous lui êtes intéressante pour la force de votre caractère en certaines circonstances et pour la raison de votre venue ici. À ses yeux, vous êtes le 7 de Coeur.
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Sujet: Re: Fujioka Saori desu
Fujioka Saori desu
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